Un Eurotrio en quête de performances
Yves HURARD
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C’est gagné pour la Belgique, avec le super-sapeur de Waimes, qui a
empilé 18 casiers.
EdA
Qu’importe de gagner. L’important n’est-il pas de participer? C’est donc
sous le soleil que Waimes titillait ses invités de France et
d’Allemagne.
C’est dans une ambiance très conviviale et aussi chaleureuse de la météo
quasi estivale que se déroulaient ce week-end les retrouvailles entre
les cités jumelles de Waimes et Buis-les-Baronnies, accrochant au
passage la délégation allemande de Gomadingen, en vue d’un rapprochement
officiel imminent. Et on ne manquait pas d’imagination lors de ces
retrouvailles.
Entre souper choucroute et fête de la bière à la salle Oberbayern, puis
cortège aux flambeaux dans la soirée de samedi, les délégations
s’affrontaient en d’amicales joutes sportives insolites. Inévitable
évidemment, le concours au stand de tir de Faymonville, avant
l’immersion, dans la phase aquatique de cet Eurotrio à Robertville sur
plage, qui attirait 128 Français et Allemands, face à 250 Waimerais. Une
compétition haute en couleurs et en ambiance, qui démarrait par le
concours d’empilages de casiers de trappistes de Rochefort. À bien caler
à la verticale l’un dans l’autre, pour finir en équilibre instable par
une chute spectaculaire, retenue heureusement pour le compétiteur par le
harnais des pompiers.
À ce petit jeu, après une démonstration inquiétante des jeunes
Allemands, c’est le sapeur waimerais Philippe Sepulchure qui battait
tous les records en superposant 18 bacs. Une grande première pour lui,
tout heureux d’avoir devancé d’un casier des Allemands prêts à s’adjuger
la victoire.
On passait ensuite à la course relais avec obstacles pour garçons de
café, où Waimes s’imposait à nouveau avec 8,5 litres d’eau ramenés à bon
port à l’issue de cette escapade périlleuse. On procédait ensuite au
lancer du tonneau de bière, pour donner du fil à retordre aux maîtres
rubans de service.
Que du bonheur donc, que ces quelques heures de délassement sportif
entre amis de trois nationalités, qui achevaient les retrouvailles le
samedi soir, avec de la bière à ne plus jeter, mais à consommer cette
fois, jusqu’aux petites heures…